Une nuit à Saint-Germain-des-Prés

Vendredi 25 avril 2025 à Arles-sur-Tech

Jazz en Tech est heureux de s’associer à l’initiative de la mairie d’Arles-sur-Tech qui a programmé le 25 avril prochain un concert de jazz destiné à rappeler le rôle majeur de Saint-Germain-des-Prés dans l’histoire du jazz français. Ce concert avec d’autres illustre parfaitement le Jazz au quatre saisons qui est l’un des thèmes de Jazz en Tech.

Ce concert se déroulera Eglise Saint Sauveur à Arles-sur-Tech. C’est aussi une mise en valeur du très riche patrimoine de cette commune 

• Alain Brunet : trompette/bugle
• Muriel Perpigna  :chant
• Sebastien Falzon : piano
• Michel Altier : contrebasse
• André Mallau : batterie

Le jazz qui swingue, celui sur lequel plusieurs générations de jeunes gens et jeunes filles ont dansé, est né dans les caves de Saint-Germain-des-Prés au sortir de la seconde guerre mondiale.

Le Tabou, La Huchette, le Club Saint-Germain furent les lieux emblématiques de l’aventure du jazz, où se rencontrèrent musiciens français et américains, poètes, écrivains, philosophes à l’écoute des jeunes musiciens jouant du jazz.

Un certain nombre de chansons françaises devinrent ce qu’il est convenu d’appeler depuis des standards du jazz : Les feuilles mortes, par exemple mais aussi Syracuse, Clopin-Clopant et un peu plus tard dans les années 50, La Javanaise.

Ces chansons françaises sur lesquelles les musiciens improvisèrent et continuent à improviser se sont ajoutées à cette époque à un certain nombre de chansons américaines jouées dans l’entre-deux guerres par des musiciens américains arrivés en France avec l’armée US.

Le jazz devenait très rapidement la plus populaire des musiques savantes et la plus savante des musiques populaires.

Sydney Bechet, formidable clarinettiste arrivé à Paris avec La Revue nègre, choisissait de vivre en France et devenait la star de l’orchestre de Claude Luter dans une autre cave de St Germain : Le Lorientais

C’est l’ambiance de St Germain-des-Prés que le concert se propose de restituer avec chansons françaises, standards américains mais aussi poèmes, notamment de Jacques Prévert très assidu des caves, qui a popularisé la poésie dans ce mi-temps d’un siècle qui a hélas vu s’exprimer le meilleur et le pire de la nature humaine