Jeudi 1er août 2024

Le « In » & le « Off » de 18h00 à 01h00

Jazz à Céret : le « In »

Jeudi 1er août 2024 – de 20h00 à 23h45

Place de la République (Plaça del Barri) – Céret
(En cas de mauvaise météo: repli sur la salle de l’Union)

Tarif : 20 € / soirée ; pass 3 soirées à Céret : 50 €

Billetterie

Accueil au JET Bar (20h00)

Premier concert (21h00)
Antoine Tato Garcia Quartet

Rumbason
PHOTO  © Yoann Galiotto
Produit par Karu Prod, Perpignan – avril 2022 / Distribution Socadisc / Absilone Technologies

  • Antoine Tato Garcia : guitare, voix
  • Eliene Castillo : voix, percussions mineures
  • Emilio Poubill : percussions, chœur
  • Guillaume Bouthié : contrebasse, basse, chœur

La musique comme souffle vital, aussi nécessaire que l’air que l’on respire, que ce vent qui souvent irrigue nos rues un jour de tram’, comme cette ‘rumba catalane gitane’ qui, croisant ‘la cubaine’, fait tourner les cœurs et les têtes, comme une fenêtre ouverte sur le monde, un chemin de vie que l’on emprunte naturellement et nous mène vers des horizons nouveaux.

Eliene, nourrie de ses expériences avec les immenses Chucho Valdes, Sylvio Rodriguez comme avec le ‘Sexto Sentido’ (1er prix du festival de jazz de La Havane), apporte à cette ode aux rumbas populaires de l’arc méditerranéen comme des Caraïbes, sa chaude voix cubaine très singulière et sa belle énergie scénique.

‘Tato’ n’a eu de cesse, depuis son enfance, de porter haut et fort le flambeau de cette tradition urbaine, cette rumba catalane transfrontalière née dans les années 60 dans les quartiers gitans de Barcelone sous l’impulsion d’El Pescadilla (Antonio González Batista) et portée au succès international par Peret (Pedro Pubill Calaf), fruit d’un métissage spontané entre le flamenco, le son cubain, les chants mélismatiques méditerranéens, la verve tzigane du jazz.

 

Cette production imposante, autant dans le fond que dans la forme, est la musique de toutes les libertés. Thierry Grillet, L’Indépendant

La Juerga (la ’fête’ en espagnol) c’est essentiel pour la musique. La rumba, ça ne s’apprend pas au conservatoire.C’est chez nous, quand on est en famille, qu’on touche à la ‘duende’, le sentiment d’une musique’ précise José Garcia.

Main droite égrenant les notes tout en frappant des doigts le bois (le ‘ventilador’ unique de la rumba), main gauche filant vers les frettes de sa Camps à six cordes, Tato (nous fait) touche(r) à la magie par son jeu très unique… qui pioche partout, toujours très ouvert rythmiquement, de l’Afrique à Cuba,… vers une atypique mixture qui peut même pulser du côté de la salsa ou des mélismes moyen-orientaux… On fait une juerga d’un autre monde! confiait Tato à Jacques Denis lors du Festival de l’Imaginaire de mai dernier – Libération

Ce quar­tet lumineux est habité d’une intense famil­iar­ité, les voix se con­nais­sent, les rythmes cir­cu­lent et se répon­dent avec la force de l’évidence. Au-delà de l’énergie, les thèmes des chan­sons mêlent dans le creuset du réc­it, l’intime et la poli­tique :
la migra­tion, l’amour, les femmes. Un appel vibrant à la paix et à la tolérance. Céline Rousseau

Quiereme

La Rumba de Tato

Entracte

Deuxième concert (22h30)
Jacques Schwarz-Bart Quartet

The Harlem Suite
CD sorti chez Ropeadope Records / L’Autre Distribution, 31/03/2023
Photo ©Julien Lordey

  • Jacques Schwarz-Bart : saxophone
  • Grégory Privat : piano
  • Reggie Washington : basse
  • Arnaud Dolmen batterie

Jacques Schwarz-Bart a été le saxophoniste du RH Factor de Roy Hargrove et a joué aux côtés de D’Angelo et Erykah Badu parmi tant d’autres très grands. Originaire de Guadeloupe, il est un fervent défenseur des racines afro-caribéennes du jazz et « The Harlem Suite » qu’il nous offre, retrace son parcours de sa petite île jusqu’à Big Apple où il s’est installé dans le mythique barrio de Harlem, à l’époque cœur noir de la ville, refuge des diasporas caribéennes et place forte des Afro-américains. « De nombreux morceaux, précise-t-il, reflètent la dure réalité humaine des Noirs en milieu urbain aux États-Unis, tout en rendant hommage à l’histoire de Harlem en tant que lieu de naissance de plusieurs révolutions musicales ».

« Tout au long de ce disque, j’ai aspiré à peindre une fresque moderne riche en couleurs, tout en restant fidèle à la tradition africaine de la musique comme source de guérison et de célébration de la vie ». Guérison, vie: n’est-ce pas là une très juste définition de ce qu’est le jazz, de ce que sont « les » jazz, musiques par essence venant d’univers multiples, mais parlant sans cesse du monde qui est le nôtre, même quand nous pensons y être autres…

Ce concert est musicalement unique, puissant et généreux : voyez donc quel casting de rêve énergise ce quartet! Mais il l’est aussi parce qu’il retrace en filigrane un parcours humain assez exceptionnel: Jacques est, en effet, le fruit de deux souffrances ancestrales qui ne sont pas éteintes, mais sont en même temps deux cultures infiniment foisonnantes. ‘Dès le biberon, j’ai reçu une éducation religieuse juive et la musique vaudou, ce sont des références constantes pour moi’. Son père, originaire d’une famille juive d’Europe Centrale, n’est autre qu’André Schwarz-Bart, l’auteur d’un des plus beaux Prix Goncourt jamais décernés: le roman choc Le Dernier des Justes’ (1959) et sa mère Simone, célèbre écrivaine guadeloupéenne, figure de la négritude, est l’autrice d’un savoureux ‘Plat de porc aux bananes vertes’ (1967) dédié à Aimé Césaire et continue de tisser une œuvre mêlant mémoire de l’esclavage et célébration des femmes noires oubliées par l’Histoire.

La vie de leur fils est un détonant résumé de cet air de famille: il délaisse Sciences Po, le Conseil Général de Guadeloupe et le Sénat pour un saxo découvert précocement (sic) à l’âge de 24 ans, hante le Caveau de la Huchette pour très vite embarquer pour la Berklee College de Boston où il enseigne toujours. Sa vie? Celle qu’il résume d’un humour très cool: « être noir et juif mélangé, c’est déjà pas facile, mais en France on me prend en plus pour un Arabe! ». Pas grave pour qui s’est aussi profondément nourri de la philosophie héritée de la Harlem Renaissance des années 20-30.

The Harlem Suite : un monument d’émotion et d’élégance. – Jazz Magazine

Un disque majeur ! – Patrice Blanc-Francard

Teaser / EPK

Sun Salutation

Jazz à Céret : le « Off » en « Before »

Jeudi 1er août 2024 – 18h00 à 20h00

Espace Boulevard Maréchal Joffre
Café de France – La Bruixa – Le Grand Caf’ 

Dj Set Jazz : Sabor A Mi (18h00-20h00)

PHOTO © Delabonnemusique

Sabor a Mi (Sophie Legay Peñaloza), c’est une âme romantique avec une énergie débordante, beaucoup d’amour et une manière d’apprécier le moment présent comme si c’était le dernier. Ces traits l’amènent rapidement à rencontrer la musique et devient dj / sélecteur en partageant avec le monde sa manière de ressentir la musique.

Elevée entre le Mexique et la France, ses propositions traversent plusieurs continents grâce à sa sélection de rythmes afro-latins organiques et électroniques. Ses retrouvailles avec le boléro mexicain, la découverte de la salsa et des musiques africaines ont été les éléments déclencheurs du début de sa carrière où elle a trouvé toute son inspiration. A partir de là, elle a commencé à se passionner pour l’histoire de cette musique, en enquêtant davantage chaque jour et en s’inspirant de tout ce qui peut l’entourer. Pour Sabor a Mi, le rythme ne connaît ni époques ni frontières. Elle cherche les chemins qui relient la musique à la danse et par-dessus tout le plaisir de partager.

Pour Jazz en Tech, elle jouera ses meilleurs disques de Latin Jazz

Le Street “Live” : Florin Gugulica Trio (18h30-20h00)

PHOTO © Jazz en tech

  • Florin Gugulica :clarinette
  • Gwenaël Ollivier : piano
  • Olivier Lorang : batterie

 

Si vous êtes cérétan, vous l’avez déjà croisé et savez comme il est un grand Monsieur du Jazz. Ou peut-être ne l’avez-vous jamais entendu…

Si vous ne l’êtes pas, vous aussi saurez dès les premiers accords que vous vous en souviendrez…

Ce virtuose de la clarinette a beaucoup joué, avec les plus grands: les trop tôt disparus Didier Lockwood, Rona Hartner, ceux (Bireli Lagrène, Latcho Dives,…) qui l’attendent encore pour (faire) partager d’intenses émotions.

Mais Florin suit son propre chemin, personnellement, musicalement.

Et Jazz en Tech le suit, l’anticipe même parfois pour qu’il nous offre un Taraf roumain vous empêchant de rester assis.e, qu’il revienne sur ses standards manouches qui vous chavirent l’âme ou qu’il serve avec une infinie délicatesse six femmes jouant leur propre rôle de vie dans une puissante pièce dénonçant les violences à leur égard: Le Grand Large …

Nous allons avec vous découvrir ce à quoi il tient aujourd’hui, en avant-première d’une création en quartet qu’il nous réserve pour un peu plus tard… (le 7septembre à Corsavy, notez-le bien!)

Laissez-vous porter, il vous embarquera pour un subtil voyage en terres encore inconnues.

Espace Place Pablo Picasso
Can Jordi – Le Pablo – Les Arcades

Dj Set Jazz : Olivier Cavaller (18h00 – 20h00)

PHOTO © Delabonnemusique

DJ, Curateur Musical et Animateur radio en France et à l’étranger, Olivier Cavaller est le créateur et fondateur de la marque De La Bonne Musique.

Voyageur infatigable, il balade ses disques d’Ibiza au Monténégro, de Paris à Barcelone, de Londres au Kazakhstan …

Navigateur sonique hors norme, son univers musical s’étend du Jazz au Disco en passant par le Brésil et la Musique Tropicale. Avec de solides racines tournées vers la Black Music, sa ligne d’horizon est celle d’un univers où tous les mélanges sont imaginables. Son credo : tout, mais « de La Bonne Musique » !

Pour Jazz en Tech, Olivier propose une scène De la Bonne Musique où il invitera chaque soir un Dj à partager les platines avec lui.

Jazz à Céret : le « Off » en « After »

Jeudi 1er août 2024 – 23h30 à 01h00

Espace Boulevard Maréchal Joffre
Café de France – La Bruixa – Le Grand Caf’ 

Dj Set Jazz : Select Aïoli (23h30 – 01h00)

Inspiré par la culture du sound system jamaïcain, Select Aïoli (Damien Comas) mélange le reggae, le hip-hop, le jazz, la soul, la funk aux musiques latines et tropicales.

Dans un esprit festif et de convivialité, aux commandes de sa 2 CV, le sélecta catalan dévoile une sélection 100% vinyles toujours très affutée.

Pour Jazz en Tech, Select Aïoli plongera dans sa discothèque pour proposer une sélection de Jazz du monde entier.

 

Espace Boulevard Maréchal Joffre
Café de France – La Bruixa – Le Grand Caf’

DJ Set Jazz : DJ Sukram aka Markus Detmer (23h30 – 01h00)

PHOTO © Delabonnemusique

Markus Detmer est le boss du label Staubgold. Fondé à Cologne à la fin des années 90, puis basé à Berlin de 2003 à 2011, avant de poser ses valises à Perpignan, Staubgold est un label avant pour philosophie « Music out of place » explorant au départ les musiques électroniques, minimal, ambient, krautrock et comptant dans son catalogue plus de 150 références et des noms comme The Flying Lizards, David Cunningham, Faust ou To Rococo Rot, le label s’est ensuite ouvert à un large éventail de styles et de genres derrière lesquels se cache la sensibilité d’un homme, Markus Detmer.

Arrivé dans la capitale des P-O, il créa Cougouyou Music, sous label de Staubgold, réservé aux disques d’artistes catalans et il y ouvrit, en 2014, un disquaire du même nom. Mélomane éclairé, Markus invite le public à des voyages sonores hors norme.

Il présentera à Jazz en Tech une sélection de ses meilleurs disques de Latin Jazz.

Billetterie Jazz en Tech 2024

Pour les concerts des 28 et 29 juillet à Saint-Genis-des-Fontaines voir ici

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